La Coalition Main rouge a profité de la Journée mondiale de la justice sociale 2020 pour lancer le document 10 milliards $ de solutions pour une société plus juste qui présente 19 mesures qui permettraient de lutter plus efficacement contre les inégalités sociales et fiscales, tout en finançant les mesures nécessaires pour assurer une transition écologique juste. Ces 19 mesures rapporteraient plus de 10 milliards de dollars supplémentaires annuellement aux finances publiques.
Une campagne de vignettes web visant à faire connaître le contenu du document est également en cours sur Facebook. On peut également accéder facilement ici aux vignettes et au tableau résumant les 19 solutions fiscales.
Montréal, le 20 février 2020 – Le gouvernement Legault est rappelé à ses devoirs par une coalition de groupes sociaux à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, décrétée par l’ONU et dont le thème pour 2020 est « Réduire les inégalités pour atteindre la justice sociale ». À cette occasion et à quelques semaines du dépôt du budget provincial, la Coalition Main rouge lance aujourd’hui le document 10 milliards $ de solutions pour une société plus juste qui présente dix-neuf mesures qui permettraient de lutter plus efficacement contre les inégalités sociales et fiscales, tout en finançant les mesures nécessaires pour assurer une transition écologique juste. Ces dix-neuf mesures permettraient à l’État de disposer de plus de 10 milliards de dollars supplémentaires annuellement. Lire l’article complet
Le Québec a les moyens d’assurer une société plus juste
Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis trois ans. Puisque nos services publics et les programmes sociaux sont toujours sous-financés, on peut clairement affirmer que ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social. Avec les surplus anticipés de 5 milliards $ cette année et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux, de planifier une transition juste basée sur le respect des droits et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome.
Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques.
Dans son budget du 10 mars, le gouvernement doit prendre les moyens d’améliorer les conditions de vie dans nos communautés, d’améliorer l’accès et la qualité des services publics et de lutter contre les inégalités sociales…
Ça passe notamment par plus de justice fiscale et un meilleur partage de la richesse.
Sous couvert de l’épouvantail de « crise » des finances publiques, nous avons eu droit à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs ces dernières années. Les dommages sont considérables et rien n’indique que les politiques qui seront mises en œuvre par le nouveau gouvernement amélioreront les choses. En effet, la «baisse du fardeau fiscal» promise par la CAQ bénéficiera davantage aux riches et limitera la capacité de l’État à bien financer les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome. De plus, le gouvernement Legault dit vouloir encore couper des postes dans la fonction publique et faire plus de place au privé dans la santé et dans d’autres domaines. Nous refusons ces choix! Nous devons faire autrement. Nous en avons les moyens!
Exigeons du gouvernement qu’il s’engage à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés aux services publics et aux programmes sociaux en y réinvestissant adéquatement !
Montréal, le 20 février 2019 – À l’occasion de la Journée mondiale sur la justice sociale, le Front régional d’action communautaire autonome (FRACA) de Montréal se joint aux groupes sociaux de partout au Québec, réunis au sein de la Coalition Main rougeet de la Campagne Engagez-Vous pour le communautaire, pour demander un budget pour la justice et l’équité sociale et manifeste dans les rues du centre-ville de Montréal ce midi pour se rendre au bureau du premier ministre. [On peut visisoner une vidéo de la manifestation]
Des mobilisations sont prévues dans toutes les régions du Québec à l’occasion de la journée mondiale de la justice sociale
Montréal, le 15 février 2019 – Alors que les consultations pré-budgétaires se terminent, les groupes
sociaux d’un très large horizon réunis au sein de la Coalition Main rougeet de la Campagne Engagez-Vous pour le communautaire unissent
leurs voix pour demander un budget pour la justice et l’équité sociale.
Plusieurs dizaines de groupes communautaires,
syndicaux, féministes, étudiants membres des deux coalitions s’inquiètent des
intentions du gouvernement Legault qui a annoncé de nouvelles compressions au
niveau de plusieurs ministères alors qu’il nage dans les surplus.
La Coalition Main rouge et la Campagne Engagez-Vous pour le communautaire rappellent que
les besoins sont criants dans les différents secteurs, après des années
d’austérité, et que le vrai changement attendu de la population passe
inévitablement par un réinvestissement significatif dès le prochain budget dans
nos services et programmes sociaux.
Le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, la Coalition Main rouge, en collaboration avec Engagez-vous pour le communautaire, lance un appel à des actions régionales unitaires pour un réinvestissement dans: 🎯Les services publics 🎯Les programmes sociaux 🎯L’action communautaires autonome
Les détails de cette journée et le matériel de mobilisation sont disponible ici. Voici les détails pour les mobilisations dont les détails sont déjà connus:
Sous couvert de l’épouvantail de « crise » des finances publiques, nous avons eu droit ces dernières années à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs. Les dommages sont considérables et rien n’indique que les politiques qui seront mises en œuvre par le nouveau gouvernement amélioreront les choses.
Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis deux ans. Ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social. Avec les surplus de 4,5 milliards $ et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome. Pourtant, le nouveau gouvernement de François Legault laisse plutôt planer la menace de nouvelles compressions budgétaires poru financer ses promesses électorales!
Un filet social fort: c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques. Exigeons que le gouvernement prenne les moyens d’améliorer nos communautés et nos conditions de vie!
Le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, la Coalition Main rouge, en collaboration avec Engagez-vous pour le communautaire, lance un appel à des actions régionales unitaires pour un réinvestissement dans: 🎯Les services publics 🎯Les programmes sociaux 🎯L’action communautaires autonome
Détails à venir sur les mobilisations prévues dans les différentes régions.
Pour participer à à l’organisation de ces actions, vous trouverez au lien suivant une liste préliminaire de groupes à contacter.
Dans le cadre de la campagne électorale qui se termine, la Coalition Main rouge a jugé essentiel d’interpeller les principales formations politiques au sujet de la justice sociale. Représentant ensemble autour d’un million de Québécois et de Québécoises, les membres de la coalition ont sollicité l’écoute et l’attention des instances des partis, en leur acheminant un questionnaire portant sur la fiscalité, les droits sociaux, les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome.
Ce questionnaire a été initialement envoyé à chaque parti le 20 juin dernier. Des relances ont été acheminées aux partis n’ayant pas encore répondu les 21 août et 17 septembre derniers.
À la toute veille des élections générales au Québec, nous demandons aux partis en lice qu’ils s’engagent à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés au filet social en réinvestissant adéquatement dans les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome.
38 organisations sont signataires de cette déclaration (liste au bas du texte) qui fait également l’objet d’une vidéo.
Sous couvert de l’épouvantail de « crise » des finances publiques, nous avons eu droit, dans les dernières années, à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs. Les dommages sont considérables! Les principes de gratuité et d’universalité de nos services publics sont plus que jamais en danger, menacés par leur privatisation d’un côté et pas de nouvelles compressions de l’autre.
Malgré les surplus budgétaires record des deux dernières années, les sommes dévolues au financement des services publics, des programmes sociaux et de l’action communautaire autonome demeurent largement insuffisantes. Pourtant, ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social, qui ne parvient plus à soutenir un trop grand nombre de personnes.
En éducation, les investissements actuels sont loin de suffire à combler les déficits accumulés par des années de compressions budgétaires. Les restrictions budgétaires des récentes années ont eu des conséquences négatives sur l’offre de cours, sur le soutien offert aux étudiantes et aux étudiants, sur les conditions d’enseignement, de travail et d’apprentissage. À chaque exercice budgétaire, tous les ordres d’enseignement composent avec ce sous-financement et les véritables perdants sont les étudiantes et les étudiants.
En santé et services sociaux, pendant que la rémunération des médecins a explosé, le financement des établissements publics a subi des coupes très sévères, ce qui a grandement affecté les services à la population. Les réinvestissements annoncés dans le dernier budget ne combleront pas le manque à gagner, qui atteint plusieurs milliards de dollars depuis l’élection de l’actuel gouvernement. La prévention, les services sociaux et les soins et services aux aînés sont particulièrement affectés et dans tout le réseau, l’épuisement du personnel et la surcharge de travail atteignent des niveaux critiques. La dernière réforme a désorganisé un réseau déjà étouffé, qui est aujourd’hui en crise, ce qui fait le jeu de ceux qui souhaitent qu’on le privatise. Cette privatisation affecte de plus en plus de personnes, en particulier les femmes et les familles et on assiste à l’émergence d’un système de santé et services sociaux à deux vitesses : un pour les riches et un pour les personnes défavorisées.
En ce qui concerne la petite enfance, le désengagement envers les services de garde éducatifs subventionnés et le fait de favoriser les services de garde privés diminuent la qualité de l’ensemble des services. Le personnel est épuisé, victime de la surcharge de travail. De plus, la modulation des tarifs appauvrit les familles, qui ont dû faire face à un véritable choc tarifaire.
Dans les différents ministères et organismes, les effets des coupes et du sous-financement continuent de fragiliser les services aux citoyennes et aux citoyens. Les effectifs des organisations publiques et parapubliques sont sans cesse réduits dans les centres d’appels, dans les emplois techniques ou de bureau, et chez les ouvriers et ouvrières. Plusieurs programmes peinent à survivre.
Les programmes sociaux sont eux aussi négligés. Par exemple, les prestations d’aide sociale permettent à peine de couvrir la moitié des besoins de base, comme se loger, se nourrir, se vêtir et se déplacer. Les dernières réformes de l’aide sociale, dont l’instauration du Programme Objectif Emploi, tendent à rendre cette aide de dernier recours toujours plus conditionnelle et insuffisante. Trop peu de logements sociaux sont construits à chaque année, alors que quelque 40 000 ménages locataires sont en attente d’un HLM, souvent depuis plusieurs années. Québec ne budgète que 3000 nouveaux logements sociaux par année et en raison de l’insuffisance du financement accordé, ce sont moins du tiers qui se réalisent. Pour leur part, les prestations de retraite ne permettent pas de sortir de la pauvreté, surtout pour les femmes qui comptent plus de périodes passées en dehors du marché du travail.
La détérioration des services publics et des programmes sociaux fait particulièrement mal aux personnes les plus vulnérables de notre société. C’est souvent dans les organismes d’action communautaire autonome que les personnes marginalisées peuvent trouver aide et réconfort, mais également des lieux d’appartenance et d’expression citoyenne pour défendre collectivement leurs droits. L’action communautaire autonome est un moteur de justice sociale indispensable, mais les groupes sont en manque criant de financement et n’ont plus les moyens de réaliser leur mission adéquatement.
Le modèle néolibéral qui nous est actuellement imposé voudrait remplacer les principes de répartition des richesses, de justice sociale et de solidarité par la seule responsabilisation individuelle, la rentabilité à tout prix et la recherche de profits. Les politiques néolibérales accentuent les inégalités sociales en octroyant des baisses d’impôt aux mieux nantis et aux entreprises tout en maintenant un régime fiscal qui valorise l’évitement fiscal et ferme les yeux sur l’évasion fiscale. Ces politiques nous privent collectivement de milliards de $. Nous ne pouvons plus accepter que le 1% des plus riches continue de s’enrichir grâce à nos ressources collectives pendant que les revenus du reste de la population diminuent.
La fiscalité devrait favoriser une juste contribution des plus riches, des banques et des grandes entreprises. La Coalition Main Rouge propose d’ailleurs plus de 20 mesures fiscales progressistes qui totalisent 10 milliards $ par année.
Avec cet argent, nous aurions largement les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer adéquatement les programmes sociaux et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome. Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible, que la dignité des personnes soit respectée et que le Québec tienne sa promesse de mettre en œuvre les droits humains au « maximum de ses ressources disponibles » comme il s’y est engagé en ratifiant le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). C’est une question de CHOIX politiques !
Signataires :
Véronique Laflamme, organisatrice communautaire et porte-parole, FRAPRU
Christian Daigle, président, Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
Jeff Begley, président, Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN)
Gabriel Dumas, Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec
Chantal Santerre, ATTAC-Québec
Élisabeth Gibeau, Analyste politiques sociales et fiscales, Union des consommateurs
Alain Marois, Vice-président à la vie politique, Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
Benoît Lacoursière, Secrétaire général et trésorier, Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
Mercédez Roberge, Coordonnatrice, Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles
Caroline Toupin, coordonnatrice, Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)
Virginie Larivière, Collectif pour un Québec sans pauvreté
Stéphanie Vallée, présidente, L’R des centres de femmes du Québec
Christian Nadeau, président, Ligue des droits et libertés
Sylvie Lévesque, coordonnatrice, Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ)
Marie-Andrée Gauthier, Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec
Hugo Valiquette, président, Coalition des TROC
Maxime Roy-Allard, Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)
Nicole Frascadore, présidente de Association de Personnes Retraitées (APR) de la FAE
Rébecca Bleau, Coordonatrice de la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ)
Élisabeth Garant, Directrice générale, Centre justice et foi
Yann Tremblay-Marcotte, Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ)
Véronique Martineau, coordonnatrice du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE)
Des choix, le gouvernement en a !
Cliquez ici pour consulter nos 19 solutions fiscales qui permettraient de récolter 10 milliards $ SANS recourir à la tarification ni à la privatisation!
La Coalition Main rouge regroupe des organisations syndicales, féministes, communautaires et populaires depuis l'automne 2009 pour revendiquer l’accès à des services publics universels et de qualité, services qui sont indispensables pour le respect et la réalisation des droits humains pour tous et toutes. Afin d’y arriver, elle propose des politiques qui permettront de refinancer l’État de manière plus équitable, c’est-à-dire en mettant à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.
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