Montréal, 4 octobre 2012 – Réjouie de voir que les mobilisations populaires des dernières années ont porté fruit, comme en témoignent la défaite électorale du Parti libéral ainsi que les récents engagements du Parti québécois, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics poursuit la lutte à la privatisation et à la tarification des services publics tout comme celle pour une meilleure redistribution de la richesse.
Si le Parti québécois s’est engagé à abolir la taxe santé, la loi 12, la hausse des droits de scolarité et qu’il n’haussera pas les tarifs d’Hydro-Québec, c’est en très grande partie grâce à la mobilisation populaire. Ceci démontre que l’action collective et la mobilisation demeurent les moyens privilégiés pour obtenir des changements sociaux positifs. Toutefois, la lutte à la privatisation et à la tarification des services publics tout comme celle pour une meilleure redistribution de la richesse sont loin d’être terminées! Lire l’article complet
Alors que la précarité de nos finances publiques fait régulièrement la une de l’actualité, nous, de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, ne cessons de proposer des solutions pour aller chercher des fonds là où il y en a. Nous profitons du fait que les six banques canadiennes viennent d’annoncer des profits trimestriels de 8,18 MILLIARDS $ (pour les trois mois terminés le 31 juillet!) pour mettre de l’avant une de ces solutions : rétablir la taxe sur le capital, mais seulement pour les entreprises financières (dont les banques).
Abolie en 2011, la taxe sur le capital des entreprises était prélevée sur le capital permanent des sociétés : par exemple, si une entreprise investissait un million de dollars pour l’achat de nouvelle machinerie, elle était taxée sur la valeur de cet investissement. La taxe différait donc de l’impôt sur le revenu des entreprises en ce qu’elle était prélevée même si le rendement d’une société était déficitaire. Elle rapportait environ 2 milliards de dollars au gouvernement, soit un montant non négligeable.
La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics crie victoire Montréal, 21 septembre 2012 – La Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics salue la décision du gouvernement Marois qui a confirmé, au premier jour de son gouvernement, l’abolition de la taxe santé avant le prochain rapport d’impôt et l’annulation, d’ici le Sommet sur l’éducation supérieure, de la hausse des frais de scolarité. Elle se réjouit également de l’abrogation de la loi spéciale (loi 12) qui imposait de graves limites aux droits civils et politiques. Montréal, le 22 août 2012 – C’est par dizaines de milliers que se sont rassemblé-e-s aujourd’hui les Québécoises et les Québécois dans les rues de Montréal, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), afin de protester contre la destruction progressive des services publics, la hausse des frais de scolarité et la loi 12 (loi 78). Des gens de tous les horizons, du mouvement étudiant aux groupes communautaires, en passant par les organisations syndicales, réclament d’une seule voix l’arrêt de ces mesures dirigées contre ce qui permet la bonne santé d’une société. Lire l’article complet Le nouveau bulletin La Main Rouge (août 2012) intitulé «Avant, pendant et après la campagne électorale : MOBILISATION GÉNÉRALE ! » est en ligne. Nous vous invitons à le télécharger dès maintenant ! Depuis les 30 dernières années, les gouvernements du Québec ont pris le virage (à droite !) des politiques néolibérales. Privatisations d’entreprises ou de services publics, négociations d’accords de libre-échange, politiques de « déficit zéro », compressions budgétaires dans les services publics et les programmes sociaux et tarification des services publics ne sont que quelques exemples. Maintenant, le gouvernement parle de partenariats publics-privés, du principe d’utilisateur-payeur et d’importantes baisses d’impôts. Si ces politiques prétendent vouloir que chacunE paie sa juste part, leur conséquence est plutôt l’accroissement des inégalités sociales. Les politiques néolibérales appauvrissent la classe moyenne et maintiennent les personnes les plus démunies de notre société dans une situation de pauvreté inacceptable. Et les femmes sont toujours plus pauvres que les hommes. Alors que le budget 2007 contenait de nouvelles baisses d’impôt bénéficiant aux plus riches et aux entreprises ainsi que l’abolition de la taxe sur le capital, celui de 2010 annonçait une hausse majeure des frais de scolarité, l’instauration d’une taxe santé de 200 $ par année, une hausse majeure de 20 à 30 % du bloc patrimonial des tarifs d’hydro-électricité à partir de 2014. Ces mesures régressives ont appauvri la classe moyenne québécoise et fragilisé la situation déjà précaire des plus pauvres. La marchandisation des services publics a affaibli notre filet social. Montréal, le 13 juin 2012 – Au troisième jour de la Conférence de Montréal, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics (Coalition) a de nouveau dénoncé, sur fond de casseroles, la révolution tarifaire mise en œuvre par le gouvernement Charest. Le nom anodin de ce forum cache un des plus importants rassemblements tenus annuellement en Amérique du Nord qui réunit d’influents membres de l’élite financière, du monde des affaires et de la scène politique. Comme le rappelle Véronique Laflamme, organisatrice au FRAPRU et porte-parole de la Coalition : « dans ce genre de forum, un très petit nombre de personnes, sans aucune légitimité, planifie depuis des années les politiques économiques régressives mises en œuvre dans de nombreux pays. Or, la mise en œuvre de ces politiques néolibérales s’accélère actuellement au Québec avec la révolution culturelle imposée par le gouvernement ». Le Québec est en pleine ébullition. Entre les manifestations étudiantes, le tintamarre des casseroles, la répression policière et la loi spéciale, le printemps « érable » semble se diriger vers une protestation sociale à la grandeur du Québec. Si la grève était étudiante, le mécontentement, lui, est devenu populaire.
Affiche pour le 13 juin – format pour impression immédiate À MONTRÉAL
Montréal, 21 mai 2012 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics invite la population à participer à la manifestation le 22 mai organisée par la CLASSE. Suite à l’adoption honteuse de la Loi permettant aux étudiants de recevoir l’enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu’ils fréquentent, le 18 mai dernier, la Coalition affirme sa volonté de poursuivre la lutte contre la tarification et la privatisation des services publics notamment en ayant recours au droit à la liberté d’expression et à la manifestation. Ainsi, la Coalition réitère son appui au mouvement étudiant et annonce un plan de riposte à la révolution tarifaire. Lors de l’assemblée générale du 24 avril, les membres de la Coalition ont adopté à l’unanimité «Que les groupes membres de la Coalition relancent sérieusement, d’ici la fin de l’automne prochain, dans leurs instances, le débat sur la grève sociale, y compris les différents moyens à leur disposition et les implications». Nous invitons tous les groupes intéressés à faire sérieusement la réflexion en utilisant le guide et en l’adaptant au contexte et à leurs besoins. |
|
Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics | Alain Savard | FGG | Atahualpa | Wordpress Powered by WordPress & Atahualpa |