29 mars 2013 Montréal, le 29 mars 2013 – La Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics, formée de 140 groupes sociaux, est déçue de la mise à jour économique présentée hier par Québec. «En maintenant le cap sur l’austérité budgétaire, le ministre Marceau confirme ce que l’on savait déjà: le gouvernement péquiste marche dans les traces de son prédécesseur et fait de l’inéquité sa marque de commerce», dénonce Véronique Laflamme, l’une des porte-parole de la Coalition.
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21 février 2013 MONTRÉAL, le 21 février 2013. La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, composée de 140 groupes communautaires, syndicaux, féministes et populaires de différentes régions se positionne en faveur de la gratuité scolaire et se joindra à l’ASSÉ lors de la manifestation nationale du 26 février 2013 pour une éducation libre, accessible, et gratuite. Lire l’article complet
12 février 2013 Le gouvernement péquiste a fait un volte-face par rapport à certaines promesses électorales, et ce, quasiment plus rapidement que Lucky Luke aurait pu le faire ! Il a en effet tourné le dos à l’abolition de la taxe santé pour 2012 et 2013, reculé sur la question du rehaussement de l’imposition sur les gains en capital et des revenus de dividendes des particuliers et surtout sur l’introduction de deux nouveaux paliers d’imposition qui aurait pu rapporter plus de 600 millions de dollars dans les coffres du gouvernement. Pourtant, le gouvernement clame haut et fort qu’il manque d’argent ! Lire l’article complet
12 février 2013
Le gouvernement Marois devait modifier le crédit d’impôt sur le gain en capital afin que les contribuables incluent les trois quarts (75 %), au lieu de la moitié, de leurs gains en capital dans leur déclaration de revenus. Dans son budget de novembre dernier, le gouvernement a préféré le statu quo, ce qui fait en sorte que 50 % des revenus tirés de la spéculation ne sont pas imposés.
Cette mesure est discriminatoire puisqu’elle confère un avantage indu aux contribuables qui peuvent profiter de ce type de revenu. C’est comme si chacun de nous payait de l’impôt que sur la moitié de son salaire ! Pourquoi ce privilège aux individus qui ont les moyens ! Lire l’article complet
30 janvier 2013 Montréal, le 30 janvier 2013–À moins de deux semaines de la rentrée parlementaire et du début de l’étude des crédits budgétaires, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics demande de nouveau au gouvernement Marois de renoncer à sa stratégie qui prône l’austérité budgétaire. Pour bien se faire comprendre, elle a tenté, ce midi, de lui livrer une facture géante.
Force est de constater que les mesures du budget Marceau poursuivent la ligne tracée par le précédent gouvernement libéral, et ce malgré les nombreuses critiques adressées. Ces mesures appauvriront une grande partie de la population, qui fait déjà les frais des politiques régressives des dernières années, rappelle la Coalition. « Ces mesures d’austérité vont également affecter durablement les services publics » affirme Denis Létourneux, vice-président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Les membres de la Coalition sont effectivement d’avis que de continuer à privilégier les compressions et la tarification des services publics ne peut que conduire à une réduction de leur accessibilité. Ne pas avoir accès aux services publics, ça aussi ça contribue à creuser les inégalités et ça entraine inévitablement une société à deux vitesses ». La Coalition note que même les grandes organisations néolibérales reconnaissent maintenant que les politiques de réduction des dépenses publiques mises en applications dans plusieurs pays ont eu, jusqu’à présent, des conséquences très négatives sur la population.
« Pourtant, le Parti Québécois avait d’autres choix, il a lui-même proposé quelques pistes fiscales visant à faire contribuer davantage les mieux nantis aux finances publiques lors de la campagne électorale, mais il y a renoncé afin de ne pas déplaire aux agences de notation », s’indigne M. Letourneux, rappelant que la Coalition a déjà proposé plusieurs solutions fiscales permettant de financer adéquatement les services publics sans avoir recours aux compressions et à la tarification.
Les groupes sociaux sont particulièrement inquiets de la hausse des tarifs du bloc patrimonial d’hydroélectricité qui s’ajoutera, dès 2014, aux hausses soumises annuellement à la Régie de l’énergie. C’est pour cette raison que la manifestation s’est terminée devant le siège social de la société d’état ou des dizaines de copies de factures annotées de l’inscription « mauvais.e.s destinataires » ont été remises symboliquement à Hydro-Québec.
La Coalition souligne que ces hausses toucheront de plein fouet les ménages à faibles revenus, nombreux à vivre dans des logements mal -isolés. « En 2011, Hydro-Québec a engendré des profits de 2,6 milliards de dollars. Pendant ce temps, c’est plus de 50 000 familles qui ont été débranchées, faute de pouvoir payer leur facture», a rappelé Amélie Châteauneuf du Front commun des personnes assistées sociales du Québec au moment de l’action symbolique.
14 janvier 2013
Manifestons ensemble, le 30 janvier, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.
L’an dernier, ce sont plus de 50 000 familles qui ont été débranchées par Hydro-Québec. Pourtant, le Parti Québécois a tout de même choisi d’aller de l’avant avec le projet libéral de hausse des tarifs d’électricité. N’est-il pas étonnant de voir qu’après la plus grande mobilisation sociale des dernières années, le nouveau gouvernement n’ait pas saisi que nous réclamions un Québec plus juste et progressiste? En effet, celui-ci s’est empressé de reculer sur presque toutes ses promesses les unes après les autres. Le retrait de la taxe santé, l’abolition de la hausse des tarifs d’électricité ou la hausse des redevances minières sont autant de mesures promises qui sont absentes du premier budget péquiste. Plutôt que d’agir sur ce qui avait été promis, le gouvernement Marois a plutôt choisi de nous concocter un énième budget libéral sous le signe de compressions budgétaires et de mesures fiscales régressives.
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20 novembre 2012
La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, formée de 140 groupes sociaux, est profondément déçue du budget présenté aujourd’hui par le nouveau gouvernement. « Non seulement le Parti Québécois maintient deux des trois mesures de tarification régressives les plus injustes annoncées par le Parti Libéral, mais il maintient le quasi statu quo en matière de fiscalité », s’insurge Véronique Laflamme une des porte-parole de la Coalition qui accuse le nouveau gouvernement de suivre les pas tracés par son prédécesseur.
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10 novembre 2012
Sherbrooke, le 10 novembre 2012 – À dix jours du premier budget du gouvernement Marois, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a manifesté devant la Conférence nationale des présidents et des présidentes de circonscription du Parti Québécois qui se déroulait à Sherbrooke. Elle a demandé au gouvernement péquiste de renoncer à répondre aux défis financiers du Québec par l’entremise d’une austérité budgétaire qui ne ferait qu’accroitre les inégalités et les tensions sociales.
5 novembre 2012 Ce samedi 10 novembre, à Sherbrooke, il y a une conférence nationale des présidentes et des présidents du Parti Québécois. À quelques semaines du 1er budget, c’est une occasion à ne pas manquer de rappeler aux éluEs et aux têtes dirigeantes du PQ que non seulement une réelle redistribution de la richesse est possible mais qu’elle est nécessaire, dès maintenant.
La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et la coalition estrienne vous invitent à participer en grand nombre à un rassemblement pré-budgétaire devant le lieu de la Conférence nationale (Hôtel Delta de Sherbrooke), à 11h15, ce samedi 10 novembre.
Exigeons du Parti Québécois qu’il respecte ses engagements d’abolir totalement les mesures régressives comme la taxe santé, mais également qu’il revoit, pour vrai, la fiscalité afin de mettre à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.
Le prochain budget doit:
- revoir la fiscalité pour faire contribuer davantage les plus riches et les grosses entreprises y compris les entreprises financières
- abolir complètement la taxe santé
- renoncer aux hausses de tarifs d’hydro-électricité et à la hausse des frais de scolarité
- financer adéquatement les services publics et les programmes sociaux
- lutter contre la pauvreté
Des autobus partiront de Montréal, du métro Berri-UQAM à 9h00. Inscriptions auprès de Caroline Toupin du MÉPACQ (514) 843-3236. Les groupes qui souhaitent organiser leurs propres autobus sont invités à le faire et à nous en informer. Les groupes des régions autres que Montréal et Sherbrooke qui se mobiliseront sont invités à communiquer avec Caroline Toupin au MÉPACQ: Caroline Toupin (c.toupin@mepacq.qc.ca)
9 octobre 2012 Le nouveau gouvernement péquiste prévoit augmenter l’impôt des contribuables gagnant plus de 130 000 $ de 4% (de 24% à 28%) et de 7% pour les personnes gagnant plus de 250 000 $ (de 24% à 31%). Le nombre de contribuables touchés représente environ 3,1% des contribuables québécois (150 000). Plusieurs crient au loup et brandissent la possibilité d’un « exode » des mieux nantis, rien de moins ! Quand est-il ?
Premièrement, ces taux d’imposition ne s’appliquent pas sur l’ensemble des revenus de ces riches contribuables, mais en fonction de tranches de revenus (voir le tableau ci-dessous). Évidemment, l’impôt est appliqué sur le montant une fois soustrait la panoplie d’abris fiscaux. Lire l’article complet
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Solutions fiscales
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La Coalition Main rouge regroupe des organisations syndicales, féministes, communautaires et populaires depuis l'automne 2009 pour revendiquer l’accès à des services publics universels et de qualité, services qui sont indispensables pour le respect et la réalisation des droits humains pour tous et toutes. Afin d’y arriver, elle propose des politiques qui permettront de refinancer l’État de manière plus équitable, c’est-à-dire en mettant à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.
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