L’R et les CENTRES DE FEMMES HAUSSENT LE TON!!!

Joignez-vous à nous pour demander au gouvernement Charest le retrait immédiat de la contribution santé! Venez soutenir notre action tannante!

RASSEMBLEMENT D’APPUI LUNDI 15 NOVEMBRE À 10h00
en face du bureau de Jean Charest au 770, rue Sherbrooke Ouest (Coin et métro McGill)

Apportez vos capes de L’R, vos slogans, des instruments pour faire du bruit, pancartes, allouette! et un petit lunch au besoin…

Depuis deux ans, les centres de femmes ont multiplié les démarches auprès du gouvernement pour faire valoir l’importance d’un système de santé public, gratuit et de qualité de même que l’urgence de cesser toute forme de tarification des soins et services de santé. En effet, sur le terrain, nous constatons que les femmes sont inquiètes. Inquiètes de ne pas pouvoir payer les soins dont elles et leurs proches ont besoin, inquiètes de ne pas pouvoir manger si des médicaments doivent accaparer une partie de leur revenu, inquiètes de ne pas avoir assez de temps ni de santé mentale pour s’occuper de tou.te.s les laissé.e.s pour compte du système de santé et de services sociaux.

Nous avons applaudi la sage décision d’abandonner le ticket modérateur. Cependant, nous restons indignées du maintien de la taxe appelée contribution santé qui, dès le prochain rapport d’impôt, sera de 25$ et qui doit atteindre 200$ par année et par adulte en 2012.

Cette mesure est injuste car, même si certaines personnes à très faible revenus en seront exemptées (environ un million de personne), la classe moyenne sera la première à porter le fardeau de cette mesure fiscale régressive.

Prenons l’exemple d’une famille composée de deux adultes et deux enfants mineurs qui gagne 30 000$ par année après impôt. Une taxe de 200$ par adulte représente 1,3% de leur revenu annuel. La même taxe ne représente que 0,13% du revenu d’une famille similaire qui gagne 300 000$ par année. Quel type de gouvernement veut augmenter le fardeau fiscal de la classe moyenne et des plus pauvres des travailleurs et travailleuses?

Il est notoire qu’encore en 2010, les femmes ne gagnent en moyenne que 70% du revenu des hommes. C’est-à-dire que nous sommes surreprésentées dans la classe moyenne inférieure. Les femmes ne veulent pas être obligées de s’endetter pour payer des soins de santé médicalement requis. Nous ne voulons pas être appauvries par des politiques fiscales régressives qui protègent les mieux nantis et les entreprises privées. Les services publics doivent être financés à partir des impôts qui sont payés par tous les contribuables en fonction de leurs revenus.

C’est pourquoi nous haussons le ton, NON à la taxe santé ! Venez appuyer notre action tannante le 15 novembre!

L’offensive contre le « budget des lucides » relancée

Cinq ans après la publication du Manifeste pour un Québec lucide, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics considère que les idées qui y étaient mises de l’avant par les Lucien Bouchard, Joseph Facal, Claude Montmarquette et autres ont déjà fait trop de tort et qu’il faut plus que jamais leur opposer une autre vision du Québec basée sur la solidarité et la justice sociale. En ce sens, la Coalition a annoncé un ambitieux plan d’action pour l’automne et l’hiver 2010, incluant une action de perturbation à Montréal, le 23 novembre prochain

François Saillant, coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et un des porte-parole de la Coalition, fait un lien direct entre le manifeste publié le 19 octobre 2005 et le dernier budget du gouvernement québécois : « Bon nombre des propositions défendues par les soi-disant Lucides se retrouvent parmi les mesures les plus injustes du dernier budget, dont l’accélération de l’augmentation des frais de scolarité, la hausse substantielle des tarifs d’électricité et une réforme majeure de la taxation privilégiant les taxes à la consommation plutôt que celles sur le revenu. Quand on sait que les Lucides se faisaient aussi les promoteurs d’autres idées comme une plus grand ouverture à la privatisation, il est plus que temps de mettre fin à leur influence néfaste pour le Québec ».

Il ajoute que deux des signataires du Manifeste pour un Québec lucide, Claude Montmarquette et Pierre Fortin, faisaient partie du Comité consultatif que le ministre Raymond Bachand avait formé pour l’éclairer dans la rédaction de ce budget.

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Actions régionales: c’est parti !

La mobilisation des membres de la Coalition s’organise et la pression est maintenue sur le gouvernement Charest. Déjà en septembre, des actions régionales ont été organisées par des membres de la Coalition et d’autres sont à prévoir au cours de l’automne.

D’autres actions sont à venir. Contactez-nous pour nous informer de ce qui se prépare dans votre région; informez-nous des échos médiatiques de vos actions.

Notre système de santé n’est pas à vendre : non au ticket modérateur

MANIFESTATION  –  mercredi 9 JUIN –  12H30

Si le système de santé à un coût,

la santé, elle, n’a pas de prix !

Le 9 juin 2005, la Cour suprême du Canada rendait son jugement dans l’affaire Chaoulli, qui a été vu par le gouvernement Charest comme une opportunité d’ouvrir la porte à la privatisation et à la marchandisation des soins de santé et des services sociaux.

Dans cette ère où tout est au profit, les grands financiers de ce monde s’intéressent de près au système de santé. Pour sa 16e année, Le Forum économique international des Amériques – Conférence de Montréal, se tient sous le thème « Innover pour réussir dans un nouveau marché global ». Une brochette de politiciens et de financiers discuteront de la « Santé : Propriété intellectuelle et gouvernance », sous la protection des traités de libre-échange internationaux et de comment exploiter cette source potentielle de profits que représentent les services de santé et les services sociaux.

Selon l’Organisation mondiale de la santé : «L’assujettissement au marché pour le financement de la santé entraîne des inégalités intolérables dans l’exercice d’un droit fondamental de tout être humain, mais, en outre, les recherches et l’expérience montrent de plus en plus que le marché de la santé est inefficace ».

Et que fait notre gouvernement ?  Il encourage le clan des promoteurs du privé et fait le choix d’une ouverture à la marchandisation de la santé : compressions budgétaires, autorisation de dizaines d’interventions médicales dans le privé, franchise-santé, ticket-orienteur, etc.

Nous nous opposons à ce que les services de santé et les services sociaux soient laissés entre les mains des financiers. On ne les laissera pas faire de profit avec la maladie !

Nous sommes contre toute marchandisation ou privatisation des services de santé et les services sociaux. Nous avons fait un choix quand au système québécois de santé public, accessible et de qualité.

Nous refusons toute mesure qui a pour effet d’instaurer un système à deux vitesses.

Seul un système intégralement public, géré et financé publiquement, est garant d’un système équitable et efficient.

Montréal : rendez-vous au Hilton Bonaventure, 900 de la Gauchetière ouest – organisée par la Coalition Solidarité Santé – 514.442.0577 ou cssante@gmail.com

Gatineau : rendez-vous au CHVO -hôpital de Hull (entrée principale), 116 boul. Émond – organisée par Action santé Outaouais – 819.779.3809 ou coordo@actionoutaouais.org

Jean Charest à la Conférence de Montréal: on ne paiera pas pour leur crise, ni pour leur reprise !

Comité d’accueil de Charest – 7 juin 2010 – Montréal

Un bruyant comité d’accueil de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics attendait le premier ministre ce midi, alors qu’il participait à un déjeuner-causerie de la Conférence de Montréal, ayant pour thème « Sommes-nous engagés dans une reprise durable ». Le message des personnes présentes était clair : « Nous ne paierons pas pour leur crise, ni pour leur reprise ! ».

Marie-Eve Rancourt, une porte-parole de la Coalition, n’est pas surprise que le premier ministre ait choisi de discuter de la reprise avec des personnes, des entreprises et des institutions qui prônent l’application de politiques néolibérales. « Le Québec joue au bon élève d’institutions comme le Fonds monétaire international plutôt que de défendre les intérêts de la majorité de la population. Les politiques néolibérales ont gravement appauvri les populations de plusieurs pays du monde, et le Québec est en train de goûter  la même médecine ». Selon Mme Rancourt: « Il est plus que temps de questionner ces grands-messes où se côtoient politiciens, PDG de grandes entreprises et institutions financières. Rappelons que ce sont ces mêmes personnes et institutions qui ont soutenu et mis en place le système actuel, système qui nous a mené vers des crises économiques, alimentaires, environnementales, énergétiques et sociales. Aujourd’hui, ils voudraient qu’on les laisse encore décider alors que ce sont leurs idées, leurs mesures et leurs politiques rétrogrades qui nous ont menés dans le cul-de-sac actuel».

La Coalition demande au gouvernement Charest de revoir en profondeur son régime fiscal afin de permettre une meilleure redistribution de la richesse, de réduire la pauvreté, de s’assurer d’avoir les moyens nécessaires pour offrir des services publics de qualité et universellement accessibles et de respecter l’ensemble des droits fondamentaux auxquels le Québec a souscrit.

François Saillant, un autre porte-parole de la Coalition, souligne que « les compressions budgétaires et les tarifications contenues dans le budget Bachand sont l’application, au Québec, des politiques néolibérales qui servent les intérêts d’une minorité. Nous exigeons du gouvernement qu’il fasse marche arrière et qu’il applique une fiscalité équitable, plutôt que de hausser les tarifs et de couper dans les services publics».

Les porte-parole ont profité du rassemblement pour dénoncer le deuxième plan de lutte à la pauvreté annoncé hier par le ministre Sam Hamad. Selon eux, ce plan est une illustration de politiques qui condamnent à la pauvreté.

Jean Charest à la Conférence de Montréal le 7 juin

Manifestation de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics le 7 juin.

Du 7 au 10 juin prochains aura lieu la Conférence de Montréal, à l’Hôtel Hilton du métro Bonaventure. Y seront rassemblées les élites économiques et politiques qui se sont arrogé le pouvoir de décider pour nous. On y retrouvera aussi le FMI, grand responsable de l’érosion des services publics partout dans le monde depuis des années.

Jean Charest y sera présent et sera le président d’honneur du DÉJEUNER-CAUSERIE D’OUVERTURE sous le thème « Sommes-nous engagés dans une reprise durable ? » auquel prendront la parole Mark Carney, gouverneur de Banque du Canada ; Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et Paul Desmarais jr, président du conseil et co-chef de la direction de Power Corporation.

La Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics vous invite à se joindre à elle pour faire savoir à Jean Charest que nous n’acceptons pas ses politiques néolibérales incluant toutes les mesures régressives et appauvrissantes de son dernier budget. Il existe d’autres solutions pour pallier à la « crise » des finances publiques et nous les connaissons. La Coalition propose de mettre en place une fiscalité équitable et juste ainsi que d’aller chercher l’argent qu’il nous faut là où il se trouve : dans les poches des individus les plus riches et des entreprises.

Rassemblement

Quand? le LUNDI 7 juin, rendez-vous à 11h30

Où? En face du Hilton Bonaventure Montréal (900, rue de la Gauchetière Ouest)

En pièce jointe : Tract. Manifestation du 7 juin 2010

La Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics lance l’appel à un large front social

Plusieurs centaines de personnes ont profité de la Fête internationale des travailleurs et des travailleuses pour crier encore une fois leur opposition au dernier budget du gouvernement Charest. À Montréal, quelques centaines de personne se sont jointes au contingent de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics dans la grande manifestation. À Québec, près de 500 personnes ont répondu à l’appel du RÉPAC-03-12 qui organisait une manifestation contre le budget sous le thème « Démasquons les vrais clowns. Non au cirque de la privatisation et des hausses de tarifs ». À Sherbrooke quelques centaines d’Estriens et d’Estriennes ont également répondu à l’appel de la Coalition régionale contre la tarification et ont marché dans les rues contre les mesures régressives imposées par le gouvernement et pour une société plus juste. Des groupes sociaux ont porté le même message en Abitibi.

Un mois après la présentation du budget, la Coalition estime que la colère populaire doit continuer à se faire entendre contre la hausse des taxes et des tarifs dans la santé, l’éducation et l’usage de l’électricité résidentielle, mais aussi contre les compressions budgétaires qui affaibliront les services publics et empêcheront la lutte contre la pauvreté. « Avec son dernier budget, le gouvernement Charest fait délibérément le choix de refuser de répartir la richesse, de s’attaquer aux inégalités socio-économiques et aux privilèges d’une minorité possédante ! Il s’en prend plutôt aux droits et aux conditions de vie des faibles revenus et de la classe moyenne du Québec, sans discrimination : avec et sans emploi, jeunes et vieux, hommes et femmes », a rappelé la porte-parole de la Coalition, Marie-Ève Rancourt, du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)

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Revue de presse de la manifestation du 1er avril

Voici quelques articles trouvés dans les médias sur la couverture du budget.

Grands médias/médias montréalais

Le Devoir

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/286260/la-contestation-prend-son-envol

Rue Frontenac

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/societe/20249-manifestation-budget

Cyberpresse

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201004/01/01-4266607-12-000-manifestants-denoncent-le-budget-bachand.php

LCN

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2010/04/20100401-133736.html

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Des milliers de personnes crient leur colère face à l’injustice du budget Bachand

Montréal 1er avril 2010 – Près de 15 000 personnes ont manifesté aujourd’hui leur mécontentement face au budget du ministre Raymond Bachand en envahissant les rues du quartier des affaires à Montréal, suite à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.

La manifestation mobilise côte à côte des travailleurs et des travailleuses syndiqué.e.s ou non, des sans-emplois, des étudiant.e.s, des mères de famille et des personnes âgées venant de toutes les régions du Québec. La centaine de regroupements nationaux communautaires, féministes, syndicaux et étudiants qui composent la coalition se réjouissent de l’importance de la mobilisation tenue moins de 48 heures après le budget Bachand. « Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui attend le gouvernement s’il va de l’avant avec les mesures injustes et rétrogrades annoncées dans le budget », affirme Marie-Ève Rancourt, du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), en ajoutant que la colère est palpable partout à travers le Québec.

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Appel à manifester contre un « budget injuste »

Montréal, le 31 mars 2010 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics appelle toutes les personnes qui se sentent brimées par le budget Bachand à exprimer leur colère, en se joignant à une grande manifestation qui partira à 13h00, demain le 1er avril, du Square Phillips, à Montréal.

La Coalition formée d’une centaine d’organismes communautaires, étudiants, syndicaux et féministes considère le budget présenté le 30 mars comme « profondément injuste », parce qu’il épargne à peu près complètement les mieux nantis et les grandes entreprises pour plutôt refiler la facture de la lutte au déficit au reste de la population. Selon la coalition, le budget sapera encore davantage la qualité des services publics, compromettra l’accès à la santé, à l’éducation et à l’électricité résidentielle, tout en réduisant la lutte contre la pauvreté à des miettes qui compenseront à peine les plus pauvres pour la kyrielle de tarifs et de taxes qui leur tomberont sur la tête.