2 avril 2014 Montréal, le 2 avril 2014 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics appuie la manifestation nationale contre l’austérité organisée par l’Association pour une solidarité syndicale (ASSÉ). Des membres de groupes sociaux, autant communautaires, féministes que syndicaux, y marcheront aux côtés des étudiantes et étudiants pour dénoncer le recours accru à des mesures d’austérité. La Coalition s’inquiète de l’augmentation des inégalités sociales au Québec causée notamment par la tarification et la privatisation des services publics, les compressions budgétaires et les coupures dans les programmes sociaux comme celles à l’aide sociale.
Au lendemain de la hausse de 4,3% des tarifs d’Hydro-Québec, la Coalition soutient que cette tarification croissante des services publics comme la hausse des frais de scolarité, l’instauration de la taxe santé, auxquelles pourraient s’ajouter une hausse des tarifs des CPE ou encore l’assurance-autonomie, appauvrit la majeure partie de la population. Lire l’article complet
20 mars 2014 Montréal, le 20 mars 2014 – À l’occasion du débat des chefs, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics s’invite dans la campagne électorale québécoise. La Coalition interpelle les représentantes et représentants des principaux partis politiques afin de les entendre sur leurs propositions pour réformer la fiscalité dans une optique de justice sociale. Depuis 2010, et actuellement dans le cadre de sa campagne 10 milliards de $ de solutions, nous avons les moyens de faire autrement, la Coalition suggère plusieurs moyens pour financer les services publics et améliorer le bien-être de la population.
« Depuis le début de la campagne électorale, il est inquiétant de constater le peu d’engagements des partis politiques en vue d’instaurer un pacte fiscal plus juste et plus équitable entre les individus d’une part, et les banques et les entreprises, d’autre part », de souligner Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « Les solutions que nous proposons doivent être prises au sérieux par les partis politiques. Concrètement, elles permettraient de financer l’État sans recourir à la tarification ou à la privatisation de nos services publics », d’ajouter madame Daigneault.
« Si le gouvernement rétablissait les paliers d’imposition pour les particuliers qu’il a abolis au cours des 25 dernières années, il irait chercher un milliard de dollars de revenus supplémentaires, tout en allégeant la facture fiscale de 87 % des contribuables », d’expliquer Élisabeth Gibeau, d’Union des consommateurs. Même le Fonds monétaire international (FMI) affirme que l’on dispose de « toute la marge de manœuvre voulue pour augmenter les impôts des plus riches ». La Coalition propose aussi de restaurer la taxe sur le capital des banques, sachant que plus de la moitié d’entre elles réussissent à ne payer aucun impôt chaque année. « Le rétablissement de cette taxe permettrait de récolter plus de 600 millions de dollars et d’aller chercher une plus juste contribution fiscale de ces institutions », de soutenir madame Gibeau. Le contrôle du coût des médicaments serait, quant à lui, une autre façon pour le gouvernement d’aller récupérer un milliard de dollars. La Coalition met aussi de l’avant le fait que les baisses d’impôt des entreprises ont démontré leur inutilité pour stimuler l’investissement et la productivité. Dans cette perspective, il serait opportun que l’impôt des entreprises soit augmenté, sauf pour les PME.
S’ils ne tenaient pas compte de ces avenues, les partis politiques feraient preuve de manque de courage et de vision sociale. « Au fil des ans, les gouvernements nous ont conduits vers des politiques régressives en matière d’accès aux services publics. Ils ont généralisé la formule utilisateur-payeur sans tenir compte des revenus réels des individus. La classe moyenne récupère ainsi le gros de la facture des dépenses publiques et les moins nantis subissent les conséquences des coupes de dépenses », de dénoncer Dominique Goneau, de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). « Nous interpellons les partis politiques pour savoir ce qu’ils comptent faire pour rétablir un environnement fiscal plus juste et pour mieux partager la richesse », d’insister monsieur Goneau.
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5 mars 2014
C’est sans surprise et avec déception, que la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, a reçu la décision de la Régie de l’énergie d’accorder une hausse tarifaire de 4,3 %, à partir du 1er avril 2014. Bien que la population québécoise ait évité la hausse de 5,8% demandée initialement par la société d’État, elle subira une hausse de 4,3 % de sa facture dès le mois prochain.
La Coalition, dont les membres se mobilisent depuis plusieurs mois autour de cet enjeu, soutient que la hausse aurait pu être beaucoup moins importante. Si le gouvernement sortant n’avait pas fait payer le prix de décisions politiques aux usagers et aux usagères d’Hydro-Québec, ce n’est pas une hausse de facture que la Régie aurait annoncée mais bien une baisse de l’ordre de 0,6 % . La Coalition s’indigne particulièrement devant le dégel du prix de l’électricité patrimoniale qui vient s’ajouter à la coûteuse accumulation de surplus d’énergie et au rehaussement trop élevé du taux de rendement d’Hydro-Québec. Elle rappelle que l’actuel prix du bloc patrimonial assure déjà à lui seul à Hydro-Québec, et donc au gouvernement, un imposant profit annuel d’un milliard $ et qu’à ce titre, il n’y a aucune raison de le dégeler !
La Coalition déplore que la société d’État soit devenue la « vache à lait » du gouvernement. Selon elle, c’est par une fiscalité progressive et la redistribution de la richesse que le gouvernement doit remplir ses coffres et non par la tarification d’un service essentiel.
Cette hausse des tarifs de 4,3 % s’ajoutera en outre aux tarifications déjà en place qui contribuent à accroitre les inégalités, dont la taxe santé et la hausse des frais de scolarité déplorent les groupes sociaux. La Coalition interpelle les partis en lice aux élections du 7 avril et leur demande de renoncer à une telle augmentation et de soumettre l’ensemble des activités d’Hydro-Québec à la juridiction de la Régie de l’énergie. Elle leur demande également d’étudier sérieusement les 19 solutions fiscales qu’elle propose pour éviter le recours aux mesures d’austérité budgétaire. Ces mesures permettraient d’aller chercher 10 milliards $ sans recourir à la tarification des services publics. Lire le communiqué de presse de la Coalition.
18 décembre 2013
À la clôture des audiences de la Régie de l’énergie, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics propose de geler les tarifs d’électricité plutôt que de les hausser de 5,8 % comme le réclame Hydro-Québec, ce qui équivaudrait à la plus importante hausse des vingt dernières années.
Au cours des dernières années, Hydro-Québec a dégagé des bénéfices plus élevés que ceux qui lui ont été autorisés par la Régie de l’énergie. La Coalition considère qu’il est temps de retourner cet argent à ses usagers et usagères!
Depuis 2008, ces trop-perçus totalisent près d’un milliard de dollars. Seulement pour 2013, ils seront d’environ 160 millions$ selon les documents qu’Hydro-Québec a déposés à la Régie de l’énergie. Concrètement, si ce dernier montant était remis aux usagers et usagères d’Hydro-Québec, la hausse de tarifs demandée pour 2014 se verrait réduite de 1,5%.
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6 décembre 2013 Montréal, le 6 décembre 2013 – À l’invitation de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, qui regroupe 85 groupes sociaux de divers horizons, de nombreux citoyennes et citoyens ont assisté aujourd’hui à la première journée des audiences publiques de la Régie de l’énergie, qui portent sur la hausse des tarifs d’électricité la plus importante depuis les 20 dernières années. Cette hausse réclamée interpelle les membres de la Coalition, car elle touchera plus durement les ménages à faible et modeste revenu.
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3 décembre 2013 À l’approche de la date d’entrée en vigueur de la hausse du tarif du bloc d’électricité patrimoniale, la mobilisation contre les hausses de tarifs d’électricité s’intensifie. Ce 3 décembre, au moment où une manifestation de près de 200 personnes se tenait devant le siège social de la société d’État, des représentantes et représentants de différents groupes membres de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics ont occupé pendant une heure des bureaux d’Hydro-Québec, au 23e étage de la Place Dupuis à Montréal. Les groupes sociaux demandent au gouvernement de renoncer à une telle augmentation et de soumettre l’ensemble des activités d’Hydro-Québec à la juridiction de la Régie de l’énergie.
La Coalition dénonce une nouvelle étape dans la saga du détournement d’Hydro-Québec de sa mission première comme service public et déplore que la société d’État soit devenue un simple instrument d’une politique fiscale profondément inégalitaire. « Les hausses de tarifs d’électricité n’ont rien à voir avec les besoins d’Hydro-Québec – déjà plus que rentable avec ses milliards de profits –, et encore moins avec les besoins en électricité abordable de la population », souligne Kim DeBaene de la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles, une des porte-parole de la Coalition. Elle rappelle que les hausses annoncées sont récurrentes et se cumuleront année après année.
Les groupes sociaux remarquent que tout en imposant ces sacrifices à l’ensemble des ménages consommateurs d’électricité, le gouvernement tourne le dos à des manières éprouvées de mettre à contribution les gens qui en ont vraiment les moyens, comme l’impôt sur le revenu avec des paliers réellement progressifs. Une telle imposition mettrait davantage à contribution les grandes entreprises et les plus fortunés. « Tout le monde a besoin d’électricité pour fonctionner convenablement dans notre société. Les tarifs étant les mêmes pour tout le monde, les plus pauvres d’entre nous y consacrent une part disproportionnée de leurs revenus, ce qui empiète sur la satisfaction d’autres besoins tout aussi incontournables comme l’épicerie », rappelle Philippe Viel, d’Union des consommateurs, également membre de la Coalition.
« Depuis l’annonce de cette mesure, comme des groupes sociaux de différentes régions du Québec, nous demandons au gouvernement Marois de reculer », rappelle François Baillargeon, coordonnateur du Mouvement d’éducation populaire en action communautaire du Québec et co-porte-parole de la Coalition, « comme il ne nous écoute pas, nous nous adressons aujourd’hui aux relations avec la clientèle d’Hydro-Québec».
26 novembre 2013 À l’approche de la date d’entrée en vigueur de la hausse du tarif du bloc d’électricité patrimoniale, le 1er janvier 2014, et à quelques jours du début des audiences tarifaires à la Régie de l’Énergie, le 6 décembre, la mobilisation contre la hausses de tarifs d’électricité s’intensifie.
Cette hausse est la plus élevée en 20 ans à laquelle pourrait faire face la population.
Manifestation à Montréal le 3 décembre. Soyons-y! Les hausses abusives ne passeront pas.
Voir l’événement facebook :
https://www.facebook.com/events/236457483186588/
Télécharger le tract:
Tract mobilisation 3 décembre
12 novembre 2013 Image de profil pour les réseaux sociaux
À l’approche de la date d’entrée en vigueur de la hausse du tarif du bloc d’électricité patrimoniale, le 1er janvier 2014, la mobilisation contre la hausses de tarifs d’électricité s’intensifie. Cette hausse est la plus élevée en 20 ans à laquelle pourrait faire face la population. Les citoyennes et citoyens sont invité.e.s à afficher leur opposition :
1) en apposant une affichette facilement imprimable à leur fenêtre, sur les poteaux d’électricité de leur quartier et partout où se sera jugé pertinent;
2) et en s’affichant dans les médias sociaux.
Les membres de la Coalition des différentes régions organiseront des actions d’ici le 1er janvier 2014 et la Coalition sera présente lors du début des audiences de la Régie de l’énergie le 6 décembre.
28 septembre 2013 Des manifestantes et manifestants venus de plusieurs régions du Québec ont pris la rue aujourd’hui, à Montréal, pour dénoncer la hausse des tarifs d’électricité et les mesures d’austérité budgétaire décidées par le gouvernement péquiste. Le slogan « Le courant avant le profit » s’est fait entendre tout au long de la manifestation organisée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. Selon cette dernière, la population québécoise subira de plein fouet les impacts des mesures d’austérité appliquées par le ministre des Finances, Nicolas Marceau. Elle affirme que la réduction des dépenses et des services gouvernementaux, jumelée, à partir de 2014, à une hausse des tarifs d’Hydro-Québec, affectera en premier lieu les plus pauvres, dont une majorité de femmes. Lire l’article complet
5 septembre 2013 C’est en lançant la mobilisation contre la hausse des tarifs d’Hydro-Québec que la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a souligné la première année de gouvernement du Parti Québécois.
En plus d’annoncer la tenue d’une grande manifestation du 28 septembre, elle lance aujourd’hui un document d’information, intitulé «Hydro-Québec : détournement de mission», qui fait le point sur les hausses de tarifs d’électricité.
En plus de la hausse des tarifs du bloc patrimonial, le Parti Québécois et Hydro-Québec nous réservent des hausses encore plus importantes des tarifs d’hydroélectricité. Avec la requête tarifaire annuelle déposée début août par Hydro-Québec, à la Régie de l’Énergie, et une autre demande d’augmentation de son taux de rendement autorisé, l’augmentation de tarif pourrait atteindre 5,8 % l’an prochain.
Mobilisons-nous en très grand nombre pour la manifestation du 28 septembre qui se déroulera sous le thème Refusons les hausses de tarifs d’électricité et les mesures d’austérité.
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Solutions fiscales
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La Coalition Main rouge regroupe des organisations syndicales, féministes, communautaires et populaires depuis l'automne 2009 pour revendiquer l’accès à des services publics universels et de qualité, services qui sont indispensables pour le respect et la réalisation des droits humains pour tous et toutes. Afin d’y arriver, elle propose des politiques qui permettront de refinancer l’État de manière plus équitable, c’est-à-dire en mettant à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.
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