30 janvier 2013 – Les groupes sociaux retournent la facture de l’austérité budgétaire à Pauline Marois – Manifestation « Ce sont encore les mêmes qui vont payer, pour un budget d’austérité! »

Montréal, le 30 janvier 2013–À moins de deux semaines de la rentrée parlementaire et du début de l’étude des crédits budgétaires, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics demande de nouveau au gouvernement Marois de renoncer à sa stratégie qui prône l’austérité budgétaire. Pour bien se faire comprendre, elle a tenté, ce midi, de lui livrer une facture géante.

Force est de constater que les mesures du budget Marceau poursuivent la ligne tracée par le précédent gouvernement libéral, et ce malgré les nombreuses critiques adressées. Ces mesures appauvriront une grande partie de la population, qui fait déjà les frais des politiques régressives des dernières années, rappelle la Coalition. « Ces mesures d’austérité vont également affecter durablement les services publics » affirme Denis Létourneux, vice-président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Les membres de la Coalition sont effectivement d’avis que de continuer à privilégier les compressions et la tarification des services publics ne peut que conduire à une réduction de leur accessibilité. Ne pas avoir accès aux services publics, ça aussi ça contribue à creuser les inégalités et ça entraine inévitablement une société à deux vitesses ». La Coalition note que même les grandes organisations néolibérales reconnaissent maintenant que les politiques de réduction des dépenses publiques mises en applications dans plusieurs pays ont eu, jusqu’à présent, des conséquences très négatives sur la population.

« Pourtant, le Parti Québécois avait d’autres choix, il a lui-même proposé quelques pistes fiscales visant à faire contribuer davantage les mieux nantis aux finances publiques lors de la campagne électorale, mais il y a renoncé afin de ne pas déplaire aux agences de notation », s’indigne M. Letourneux,  rappelant que la Coalition a déjà proposé plusieurs solutions fiscales permettant de financer adéquatement les services publics sans avoir recours aux compressions et à la tarification.

Les groupes sociaux sont particulièrement inquiets de la hausse des tarifs du bloc patrimonial d’hydroélectricité qui s’ajoutera, dès 2014, aux hausses soumises annuellement à la Régie de l’énergie. C’est pour cette raison que la manifestation s’est terminée devant le siège social de la société d’état ou des dizaines de copies de factures annotées de l’inscription « mauvais.e.s destinataires » ont été remises symboliquement à Hydro-Québec.

La Coalition souligne que ces hausses toucheront de plein fouet les ménages à faibles revenus, nombreux à vivre dans des logements mal -isolés. « En 2011, Hydro-Québec a engendré des profits de 2,6 milliards de dollars. Pendant ce temps, c’est plus de 50 000 familles qui ont été débranchées, faute de pouvoir payer leur facture», a rappelé Amélie Châteauneuf du Front commun des personnes assistées sociales du Québec au moment de l’action symbolique.

Ce sont encore les mêmes qui vont payer, pour un budget d’austérité!

Manifestons ensemble, le 30 janvier, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.

L’an dernier, ce sont plus de 50 000 familles qui ont été débranchées par Hydro-Québec. Pourtant, le Parti Québécois a tout de même choisi d’aller de l’avant avec le projet libéral de hausse des tarifs d’électricité. N’est-il pas étonnant de voir qu’après la plus grande mobilisation sociale des dernières années, le nouveau gouvernement n’ait pas saisi que nous réclamions un Québec plus juste et progressiste? En effet, celui-ci s’est empressé de reculer sur presque toutes ses promesses les unes après les autres. Le retrait de la taxe santé, l’abolition de la hausse des tarifs d’électricité ou la hausse des redevances minières sont autant de mesures promises qui sont absentes du premier budget péquiste. Plutôt que d’agir sur ce qui avait été promis, le gouvernement Marois a plutôt choisi de nous concocter un énième budget libéral sous le signe de compressions budgétaires et de mesures fiscales régressives.

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Réaction de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics au budget Marceau / Un autre budget injuste !

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, formée de 140 groupes sociaux, est profondément déçue du budget présenté aujourd’hui par le nouveau gouvernement. « Non seulement le Parti Québécois maintient deux des trois mesures de tarification régressives les plus injustes annoncées par le Parti Libéral, mais il maintient le quasi statu quo en matière de fiscalité », s’insurge Véronique Laflamme une des porte-parole de la Coalition qui accuse le nouveau gouvernement de suivre les pas tracés par son prédécesseur.

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Redistribuer la richesse… au lieu d’appliquer des mesures d’austérité

Sherbrooke, le 10 novembre 2012 – À dix jours du premier budget du gouvernement Marois, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a manifesté devant la Conférence nationale des présidents et des présidentes de circonscription du Parti Québécois qui se déroulait à Sherbrooke. Elle a demandé au gouvernement péquiste de renoncer à répondre aux défis financiers du Québec par l’entremise d’une austérité budgétaire qui ne ferait qu’accroitre les inégalités et les tensions sociales.

 

10 NOVEMBRE 2012 : La redistribution de la richesse ne peut plus attendre! Mobilisation pré-budgétaire de la Coalition

Ce samedi 10 novembre, à Sherbrooke, il y a une conférence nationale des présidentes et des présidents du Parti Québécois. À quelques semaines du 1er budget, c’est une occasion à ne pas manquer de rappeler aux éluEs et aux têtes dirigeantes du PQ que non seulement une réelle redistribution de la richesse est possible mais qu’elle est nécessaire, dès maintenant.

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et la coalition estrienne vous invitent à participer en grand nombre à un rassemblement pré-budgétaire devant le lieu de la Conférence nationale (Hôtel Delta de Sherbrooke), à 11h15, ce samedi 10 novembre.

Exigeons du Parti Québécois qu’il respecte ses engagements d’abolir totalement les mesures régressives comme la taxe santé, mais également qu’il revoit, pour vrai, la fiscalité afin de mettre à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.

Le prochain budget doit:

  • revoir la fiscalité pour faire contribuer davantage les plus riches et les grosses entreprises y compris les entreprises financières
  • abolir complètement la taxe santé
  • renoncer aux hausses de tarifs d’hydro-électricité et à la hausse des frais de scolarité
  • financer adéquatement les services publics et les programmes sociaux
  • lutter contre la pauvreté

Des autobus partiront de Montréal, du métro Berri-UQAM à 9h00. Inscriptions auprès de Caroline Toupin du MÉPACQ (514) 843-3236. Les groupes qui souhaitent organiser leurs propres autobus sont invités à le faire et à nous en informer. Les groupes des régions autres que Montréal et Sherbrooke qui se mobiliseront sont invités à communiquer avec Caroline Toupin au MÉPACQ: Caroline Toupin (c.toupin@mepacq.qc.ca)

La hausse d’impôts des mieux nantis est-elle exagérée ?

Le nouveau gouvernement péquiste prévoit augmenter l’impôt des contribuables gagnant plus de 130 000 $ de 4% (de 24% à 28%) et de 7% pour les personnes gagnant plus de 250 000 $ (de 24% à 31%).  Le nombre de contribuables touchés représente environ 3,1% des contribuables québécois (150 000). Plusieurs crient au loup et brandissent la possibilité d’un « exode » des mieux nantis, rien de moins ! Quand est-il ?

Premièrement, ces taux d’imposition ne s’appliquent pas sur l’ensemble des revenus de ces riches contribuables, mais en fonction de tranches de revenus (voir le tableau ci-dessous). Évidemment, l’impôt est appliqué sur le montant une fois soustrait la panoplie d’abris fiscaux. Lire l’article complet

Révision de la fiscalité – Le gouvernement doit aussi toucher les banques

Montréal, 4 octobre 2012 – Réjouie de voir que les mobilisations populaires des dernières années ont porté fruit, comme en témoignent la défaite électorale du Parti libéral ainsi que les récents engagements du Parti québécois, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics poursuit la lutte à la privatisation et à la tarification des services publics tout comme celle pour une meilleure redistribution de la richesse.

 

Si le Parti québécois s’est engagé à abolir la taxe santé, la loi 12, la hausse des droits de scolarité et qu’il n’haussera pas les tarifs d’Hydro-Québec, c’est en très grande partie grâce à la mobilisation populaire. Ceci démontre que l’action collective et la mobilisation demeurent les moyens privilégiés pour obtenir des changements sociaux positifs. Toutefois, la lutte à la privatisation et à la tarification des services publics tout comme celle pour une meilleure redistribution de la richesse sont loin d’être terminées! Lire l’article complet

Les banques font-elles leur juste part ?

Alors que la précarité de nos finances publiques fait régulièrement la une de l’actualité, nous, de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, ne cessons de proposer des solutions pour aller chercher des fonds là où il y en a. Nous profitons du fait que les six banques canadiennes viennent d’annoncer des profits trimestriels de 8,18 MILLIARDS $ (pour les trois mois terminés le 31 juillet!) pour mettre de l’avant une de ces solutions : rétablir la taxe sur le capital, mais seulement pour les entreprises financières (dont les banques).

Abolie en 2011, la taxe sur le capital des entreprises était prélevée sur le capital permanent des sociétés : par exemple, si une entreprise investissait un million de dollars pour l’achat de nouvelle machinerie, elle était taxée sur la valeur de cet investissement.  La taxe différait donc de l’impôt sur le revenu des entreprises en ce qu’elle était prélevée même si le rendement d’une société était déficitaire. Elle rapportait environ 2 milliards de dollars au gouvernement, soit un montant non négligeable.

Abolition de mesures régressives par le gouvernement Marois

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics crie victoire

Montréal, 21 septembre 2012 – La Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics salue la décision du gouvernement Marois qui a confirmé, au premier jour de son gouvernement, l’abolition de la taxe santé avant le prochain rapport d’impôt et l’annulation, d’ici le Sommet sur l’éducation supérieure, de la hausse des frais de scolarité. Elle se réjouit également de l’abrogation de la loi spéciale (loi 12) qui imposait de graves limites aux droits civils et politiques.

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Pour une société juste – Grande manifestation unitaire le 22 août à Montréal

Montréal, le 22 août 2012 – C’est par dizaines de milliers que se sont rassemblé-e-s aujourd’hui les Québécoises et les Québécois dans les rues de Montréal, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), afin de protester contre la destruction progressive des services publics, la hausse des frais de scolarité et la loi 12 (loi 78). Des gens de tous les horizons, du mouvement étudiant aux groupes communautaires, en passant par les organisations syndicales, réclament d’une seule voix l’arrêt de ces mesures dirigées contre ce qui permet la bonne santé d’une société. Lire l’article complet