Des groupes communautaires, syndicaux, féministes et étudiants de divers horizons, des familles, des éducatrices et des associations de Centres de la petite enfance (CPE), des citoyens et des citoyennes indignéEs provenant de Montréal, la Montérégie, l’Estrie, le Centre-du-Québec, Lanaudière, les Laurentides, la Mauricie, Québec-Chaudière-Appalaches et l’Abitibi ont manifesté samedi dans les rues de Parc-Extension.
Avec la Coalition Main rouge, ils et elles dénonçaient les compressions annoncées par le gouvernement dans les services publics et les programmes sociaux, notamment celles annoncées récemment dans les CPE. Nous dénonçons également les hausses de tarifs, comme celles dans les services de garde et d’Hydro-Québec qui font mal aux plus pauvres et qui appauvrissent la classe moyenne. Nous y avons exigé que le gouvernement mette en place des mesures fiscales permettant de mettre un frein à l’accroissement des inégalités sociales et de financer plus adéquatement les services publics et les programmes sociaux.
Nous lui demandons, dès le prochain budget, d’adopter 5 mesures totalisant plus de 4 milliards $ pour renflouer les coffres de l’État : réinstaurer la taxe sur le capital pour les banques ; augmenter le nombre de paliers d’imposition pour assurer une réelle progressivité de l’impôt et une plus grande contribution des plus riches; imposer davantage les dividendes et les gains en capital, au même titre que les revenus de travail ; augmenter les impôts des grandes entreprises au lieu de les diminuer encore; et lutter plus activement contre l’évasion fiscale.
La manifestation a traversé le quartier populaire de Parc Extension pour se terminer à Ville Mont-Royal, deux quartiers séparés par une clôture. Cet itinéraire illustre l’aggravation des inégalités sociales et les revendications que nous portons en faveur d’un meilleur partage de la richesse. Sur son passage se trouvaient plusieurs symboles de la tarification et de la privatisation des services publics, dont Hydro-Québec et plusieurs cliniques privées, ainsi que de nombreuses banques.
Nous refusons les hausses de tarifs qui nous appauvrissent. Nous en avons assez du saccage dans les services publics, dans les programmes sociaux et assez que nos DROITS soient bafoués. Il est URGENT que le gouvernement fasse marche arrière! De l’argent, il y en a, nous pouvons faire autrement! Ne lâchons pas!