LE COURANT AVANT LE PROFIT ! Lancement de la campagne contre les hausses de tarifs d’hydro

Affiche1Malgré qu’il ait promis le contraire en campagne électorale, le Parti Québécois a annoncé dans son budget de novembre 2012 qu’il dégèlerait les tarifs du bloc patrimonial d’hydroélectricité.

Ainsi, dès 2014, cette hausse des tarifs du bloc patrimonial d’hydroélectricité s’ajoutera aux hausses soumises annuellement à la Régie de l’énergie. Ces hausses nous concernent toutes et tous, mais toucheront particulièrement les ménages à faibles revenus, nombreux à vivre dans des logements mal-isolés. Rappelons que, seulement en 2011, Hydro-Québec engendrait des profits de 2,6 milliards de dollars; pendant ce temps, plus de 50 000 familles étaient débranchées, faute de pouvoir payer leur facture…

La mission première de notre société d’État a été détournée ! Au fil des ans les gouvernements ont demandé à Hydro de faire le plus de profits possibles pour s’en accaparer une part toujours plus grande. Gonfler les tarifs d’Hydro pour financer l’État, c’est une taxe ! Voulons-nous d’une taxe sur un service essentiel ? NON !

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation de services publics lance une campagne contre le dégel des tarifs d’hydroélectricité.
Mobilisons-nous contre la hausse des tarifs du bloc patrimonial d’hydroélectricité. Le courant avant le profit !

Le samedi 28 septembre, nous vous invitons déjà à une grande manifestation à Montréal contre les mesures d’austérité dont celle de la hausses des tarifs d’hydroélectricité. Détails à venir.

Informez-vous !

Ce sont encore les mêmes qui vont payer, pour un budget d’austérité!

Manifestons ensemble, le 30 janvier, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.

L’an dernier, ce sont plus de 50 000 familles qui ont été débranchées par Hydro-Québec. Pourtant, le Parti Québécois a tout de même choisi d’aller de l’avant avec le projet libéral de hausse des tarifs d’électricité. N’est-il pas étonnant de voir qu’après la plus grande mobilisation sociale des dernières années, le nouveau gouvernement n’ait pas saisi que nous réclamions un Québec plus juste et progressiste? En effet, celui-ci s’est empressé de reculer sur presque toutes ses promesses les unes après les autres. Le retrait de la taxe santé, l’abolition de la hausse des tarifs d’électricité ou la hausse des redevances minières sont autant de mesures promises qui sont absentes du premier budget péquiste. Plutôt que d’agir sur ce qui avait été promis, le gouvernement Marois a plutôt choisi de nous concocter un énième budget libéral sous le signe de compressions budgétaires et de mesures fiscales régressives.

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10 NOVEMBRE 2012 : La redistribution de la richesse ne peut plus attendre! Mobilisation pré-budgétaire de la Coalition

Ce samedi 10 novembre, à Sherbrooke, il y a une conférence nationale des présidentes et des présidents du Parti Québécois. À quelques semaines du 1er budget, c’est une occasion à ne pas manquer de rappeler aux éluEs et aux têtes dirigeantes du PQ que non seulement une réelle redistribution de la richesse est possible mais qu’elle est nécessaire, dès maintenant.

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et la coalition estrienne vous invitent à participer en grand nombre à un rassemblement pré-budgétaire devant le lieu de la Conférence nationale (Hôtel Delta de Sherbrooke), à 11h15, ce samedi 10 novembre.

Exigeons du Parti Québécois qu’il respecte ses engagements d’abolir totalement les mesures régressives comme la taxe santé, mais également qu’il revoit, pour vrai, la fiscalité afin de mettre à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.

Le prochain budget doit:

  • revoir la fiscalité pour faire contribuer davantage les plus riches et les grosses entreprises y compris les entreprises financières
  • abolir complètement la taxe santé
  • renoncer aux hausses de tarifs d’hydro-électricité et à la hausse des frais de scolarité
  • financer adéquatement les services publics et les programmes sociaux
  • lutter contre la pauvreté

Des autobus partiront de Montréal, du métro Berri-UQAM à 9h00. Inscriptions auprès de Caroline Toupin du MÉPACQ (514) 843-3236. Les groupes qui souhaitent organiser leurs propres autobus sont invités à le faire et à nous en informer. Les groupes des régions autres que Montréal et Sherbrooke qui se mobiliseront sont invités à communiquer avec Caroline Toupin au MÉPACQ: Caroline Toupin (c.toupin@mepacq.qc.ca)

Grande manifestation unitaire le 22 août à Montréal

Depuis les 30 dernières années, les gouvernements du Québec ont pris le virage (à droite !) des politiques néolibérales. Privatisations d’entreprises ou de services publics, négociations d’accords de libre-échange, politiques de « déficit zéro », compressions budgétaires dans les services publics et les programmes sociaux et tarification des services publics ne sont que quelques exemples. Maintenant, le gouvernement parle de partenariats publics-privés, du principe d’utilisateur-payeur et d’importantes baisses d’impôts.

Si ces politiques prétendent vouloir que chacunE paie sa juste part, leur conséquence est plutôt l’accroissement des inégalités sociales. Les politiques néolibérales appauvrissent la classe moyenne et maintiennent les personnes les plus démunies de notre société dans une situation de pauvreté inacceptable. Et les femmes sont toujours plus pauvres que les hommes.

Alors que le budget 2007 contenait de nouvelles baisses d’impôt bénéficiant aux plus riches et aux entreprises ainsi que l’abolition de la taxe sur le capital, celui de 2010 annonçait une hausse majeure des frais de scolarité, l’instauration d’une taxe santé de 200 $ par année, une hausse majeure de 20 à 30 % du bloc patrimonial des tarifs d’hydro-électricité à partir de 2014. Ces mesures régressives ont appauvri la classe moyenne québécoise et fragilisé la situation déjà précaire des plus pauvres. La marchandisation des services publics a affaibli notre filet social.

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13 juin – Journée nationale d’actions

Le Québec est en pleine ébullition. Entre les manifestations étudiantes, le tintamarre des casseroles, la répression policière et la loi spéciale, le printemps « érable » semble se diriger vers une protestation sociale à la grandeur du Québec. Si la grève était étudiante, le mécontentement, lui, est devenu populaire.

Une journée nationale d’actions le 13 juin prochain

L’Assemblée nationale termine ses travaux le 15 juin et il faut donner un dernier grand coup avant la pause estivale. Ainsi, pour remettre nos revendications et nos alternatives fiscales à l’avant-plan et pour démontrer notre opposition à la loi spéciale, la Coalition en appelle à une journée nationale d’actions le 13 juin 2012 pour revendiquer :

  • L’abolition des hausses de taxes et de tarifs (taxe santé, droits de scolarité et tarifs d’électricité)
  • La mise en place d’alternatives progressistes (par ex., un 4e palier d’impôt pour aller chercher 1 milliard $ dans les poches des plus riches)
  • Le retrait de la loi spéciale

Affiche pour le 13 juin – format pour impression immédiate
Affiche pour le 13 juin – format avec ligne de coupe pour impression

Tract pour le 13 juin

À MONTRÉAL
Rassemblement devant la conférence de Montréal devant l’Hôtel Hilton Bonaventure, 900 de La Gauchetière (coin Mansfield) à 12h00

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Quelques images de la manifestation du 23 novembre 2010

La colère contre les mesures injustes du dernier budget du gouvernement Charest a monté d’un cran le 23 novembre !
Plus d’une centaine de membres de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics ont bloqué pendant 90 minutes toutes les entrées de l’édifice d’Hydro-Québec à Montréal ! Plus de 1500 personnes étaient dans les rues de Montréal pour les appuyer !

Voici quelques images de la manifestation :

Colère contre le budget : blocage de l’édifice d’Hydro-Québec, à Montréal

La colère contre les mesures injustes du dernier budget du gouvernement Charest a monté d’un cran, le 23 novembre, alors que plus d’une centaine de membres de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics ont bloqué pendant 90 minutes toutes les entrées de l’édifice d’Hydro-Québec à Montréal, avec l’appui de plus d’un millier de personnes. « En bloquant Hydro-Québec, nous démontrons notre volonté de tout mettre en œuvre pour bloquer les mesures injustes du budget, dont la hausse brutale des tarifs d’électricité », a expliqué Marie-Ève Rancourt, porte-parole de la Coalition.

D’autres actions directes ont été organisées ailleurs au Québec. Dans la Capitale nationale, une centaine de personnes, dont plusieurs étudiantes et étudiants du Cégep F-X Garneau, ont bloqué Charest (le boulevard !), à la hauteur de Saint-Sacrement. À Rivière-du-Loup 500 membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN, en congrès dans le Bas-du-Fleuve ont bloqué la circulation sur le boulevard de l’Hôtel-de-Ville pendant 30 minutes. À Gatineau, c’est une clinique privée de santé qui a été bloquée par une soixantaine de manifestants et de manifestantes. Le même nombre de personnes a manifesté devant les bureaux d’Hydro-Québec à Longueuil, après avoir déroulé une longue bannière de 20 pieds, visible de l’autoroute 30. À Sherbrooke enfin, 200 personnes ont participé à la manifestation perturbante de la coalition régionale.

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Le ton monte contre les mesures injustes du budget du gouvernement Charest

Montréal, le 23 novembre 2010 – La colère contre les mesures injustes du dernier budget monte d’un cran aujourd’hui, alors que la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics organise des actions directes et des rassemblements publics dans les villes de Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Longueuil et Rivière-du-Loup. À Montréal, au moins un millier de personnes participent au blocage d’un édifice gouvernemental.

Marie-Ève Rancourt du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec explique la radicalisation des actions de la Coalition : « Depuis la présentation de son budget, le 29 mars, le premier ministre Charest et son gouvernement ont fait la sourde oreille aux protestations de la population. Leur seule concession a été l’abandon du ticket modérateur sur la santé et encore là, ils nous ont déjà avertis qu’ils allaient trouver l’argent ailleurs dans nos poches. Comme le gouvernement ne comprend pas, nous nous devons de monter le ton. »

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L’opposition au gouvernement Charest prend la rue

C’est dans un contexte de colère généralisée contre le gouvernement Charest illustrée par la pétition de plus de 200 000 noms réclamant la démission du premier ministre que la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics accentue les pressions afin d’obtenir le retrait des mesures injustes du budget Bachand. La Coalition, composée de plus de 120 organismes communautaires, syndicaux, féministes et étudiants, appelle à une manifestation et une action de perturbation dans les rues de Montréal, ce mardi 23 novembre. Le rassemblement aura lieu à 11h45 devant l’édifice gouvernemental situé au 500, boulevard René-Lévesque ouest pour se diriger vers un endroit gardé secret. Des actions simultanées sont aussi prévues à Québec, Gatineau, Sherbrooke, Longueuil (Saint-Hubert) et Rivière-du-Loup.

Marie-Ève Rancourt, une des porte-parole de la Coalition, invite l’ensemble des personnes insatisfaites du dernier budget et plus largement de l’absence totale d’écoute du gouvernement Charest à se joindre à ces événements : « Le succès monstre de la pétition lancée il y a moins d’une semaine montre le ras-le-bol de la population face à l’obstination et au mépris de Jean Charest et de son gouvernement, que ce soit dans le dossier de la corruption, des gaz de schiste ou du dernier budget. Ce ras-le-bol doit aussi s’exprimer dans la rue ».

L’objectif avoué de la Coalition pour les prochains mois est d’obtenir le retrait des mesures régressives du dernier budget. Selon une autre porte-parole, François Saillant, ce budget est le reflet même du mépris du gouvernement : « Jean Charest et son gouvernement ont fait le choix de faire payer la majorité de la population pour une crise économique et un déficit budgétaire dont elle n’est absolument pas responsable. Qui sera touché par la hausse de la taxe de la TVQ à partir du 1er janvier, par la contribution santé de 200 $ par année, par l’accélération de la hausse des frais de scolarité, par l’augmentation brutale des tarifs d’électricité à partir de 2014 ? Qui est d’ores et déjà affecté par la réduction des services entraînée par les compressions budgétaires aussi prévues dans le budget ? La réponse est invariablement la même : la classe moyenne et les personnes déjà appauvries. »

L’R et les CENTRES DE FEMMES HAUSSENT LE TON!!!

Joignez-vous à nous pour demander au gouvernement Charest le retrait immédiat de la contribution santé! Venez soutenir notre action tannante!

RASSEMBLEMENT D’APPUI LUNDI 15 NOVEMBRE À 10h00
en face du bureau de Jean Charest au 770, rue Sherbrooke Ouest (Coin et métro McGill)

Apportez vos capes de L’R, vos slogans, des instruments pour faire du bruit, pancartes, allouette! et un petit lunch au besoin…

Depuis deux ans, les centres de femmes ont multiplié les démarches auprès du gouvernement pour faire valoir l’importance d’un système de santé public, gratuit et de qualité de même que l’urgence de cesser toute forme de tarification des soins et services de santé. En effet, sur le terrain, nous constatons que les femmes sont inquiètes. Inquiètes de ne pas pouvoir payer les soins dont elles et leurs proches ont besoin, inquiètes de ne pas pouvoir manger si des médicaments doivent accaparer une partie de leur revenu, inquiètes de ne pas avoir assez de temps ni de santé mentale pour s’occuper de tou.te.s les laissé.e.s pour compte du système de santé et de services sociaux.

Nous avons applaudi la sage décision d’abandonner le ticket modérateur. Cependant, nous restons indignées du maintien de la taxe appelée contribution santé qui, dès le prochain rapport d’impôt, sera de 25$ et qui doit atteindre 200$ par année et par adulte en 2012.

Cette mesure est injuste car, même si certaines personnes à très faible revenus en seront exemptées (environ un million de personne), la classe moyenne sera la première à porter le fardeau de cette mesure fiscale régressive.

Prenons l’exemple d’une famille composée de deux adultes et deux enfants mineurs qui gagne 30 000$ par année après impôt. Une taxe de 200$ par adulte représente 1,3% de leur revenu annuel. La même taxe ne représente que 0,13% du revenu d’une famille similaire qui gagne 300 000$ par année. Quel type de gouvernement veut augmenter le fardeau fiscal de la classe moyenne et des plus pauvres des travailleurs et travailleuses?

Il est notoire qu’encore en 2010, les femmes ne gagnent en moyenne que 70% du revenu des hommes. C’est-à-dire que nous sommes surreprésentées dans la classe moyenne inférieure. Les femmes ne veulent pas être obligées de s’endetter pour payer des soins de santé médicalement requis. Nous ne voulons pas être appauvries par des politiques fiscales régressives qui protègent les mieux nantis et les entreprises privées. Les services publics doivent être financés à partir des impôts qui sont payés par tous les contribuables en fonction de leurs revenus.

C’est pourquoi nous haussons le ton, NON à la taxe santé ! Venez appuyer notre action tannante le 15 novembre!